Signification : « hip » = « branché » = « tendance »
Si le terme « hipster » apparaît dans le milieu du jazz dans les années 1940 pour désigner une jeunesse tendance, avant-gardiste, à l’élégance travaillée et qui aimait le jazz, il désigne aujourd’hui une attitude anticonformiste (ou pas....) bien particulière.
A force d’entendre moquer leur chemise à carreaux et leur fixie (vélo à pignon fixe), leurs chips de kale et leur barbe, on pensait les hipsters comme un simple phénomène de mode qui passerait, comme le soleil chasse les nuages. Mais c’est faux.
Leur mode de vie et leurs codes vestimentaires dépassent largement les frontières des quartiers dans lesquels ils ont émergé (Brooklyn à New York, Shoreditch à Londres, Kreuzberg et Prenzlauer Berg à Berlin, Södermalm à Stockholm).
La culture hipster est devenue un phénomène commercial et sociologique mondial : pour l’économiste Douglas McWilliams, ces hipsters ont hérité de la volonté des golden boys des années 1990 — mais s’expriment au travers de valeurs plus populaires, loin de l’ostentation et du « m’as-tu vu ? » , aujourd’hui jugée de mauvais goût. « Les Ferrari et le champagne ont été remplacés par des tickets de métro, des vélos, des motos et des cappuccinos à emporter », dit-il.
Les hipsters sont partout : en Provinces comme dans les grandes capitales, ils sont chefs d’entreprises, cadres, ou simples employés, ils sont lookés, ils sont tendance, ils sont une réalité commerciale et ils changent les habitudes des uns et des autres, comme des institutions (les policiers peuvent maintenant porter la barbe et être tatoués).
Les hipsters ne sont pas forcément « jeunes » (entendez, entre 18 et 25 ans), bien au contraire : être hipster est un concept : il faut être différent et trouver des marques encore assez confidentielles et ayant un côté « vintage ».
L’important est aussi bien le look que les valeurs véhiculées.
Il ne suffit pas d'être physiquement hipster, il faut vivre hipster.
Le hipster est friand de culture rétro, il est donc attiré par les vieilles motos (exemple : YAMAHA 600 XT) ou les motos modernes avec un look rétro (exemple : TRIUMPH bonneville).
Ils customisent des motos « de caractère » qui n’avancent pas forcément mais qui ont un look d’enfer. Ils portent un cuir, si possible de couleur marron ou bleu (mais surtout pas noir, quelle faute de goût ! ), même en été avec 35 degrés (oui, il faut souffrir pour être hispter). Leurs gants sont aussi en cuir (car c’est une matière noble), leurs jeans confortables.
Les hipsters réinterprêtent les codes d’antan avec leur vision d’aujourd’hui de la moto : ils mettent une prise USB pour recharger leur iphone XS MAX sur une moto des années 80, ils roulent avec un casque BELL dernier modèle qui coûte plus cher que leur moto non-transformée, ils arrivent en soirée avec leur caque de moto alors qu’ils sont venus en voiture : l’important, c’est le style vous dit-on !
Le motard Hipster aime lorsque sa tenue claque, qu’importe si la protection est minime, il aime le style et non la vitesse ou le danger.
Ne vous moquez pas des hipsters, ce sont des motards … pas comme ceux « d’avant »…. un nouveau genre de motards, mais ils sont nombreux ces motards : ils dépensent pour s’équiper, et ils dépensent beaucoup. IIs se protègent et ils s’assurent tous risques. Ils sont à l’affût de toutes les nouveautés car ils sont toujours tendance.
Les hipsters motards se retrouvent dans des endroits bien fréquentés : le Wheels And Waves à Biarritz, le BikeShed à Londres, le quartier Williamsburg à New-York…
Soyez Hipsters ou ne le soyez pas…. mais n’oubliez pas le style et les valeurs !